#0044 Nat HENTOFF


Une faune de toxicos et de trafiquants, de putes et de macs, de voleurs et d'assasins... et de flics. En cas de pépin, motus et bouche cousue, ce qui fait que le malheureux Noah Green a bien du mal à enquêter sur les demi cadavres retrouvés dans des poubelles...
HENTOFF Nat, La police des polices (The man from internal affairs), 1985, Série Noire 1986, Trad. M. Watkins
Notes: "Vous n'avez jamais entendu ce disque de Fats Waller, En douceur ?" (p.13) "J'entends d'ici Stevie Wonder avec une clarinette, une trompette bouchée et des cordes" (p.15) "Comme Billy Eckstine. Lisse, vraiment lisse, marqué par rien" (p.16) "Par exemple: quel pianiste d'avant garde aujourd'hui célébre a travaillé dans la petite formation de Johnny Hodges lorsque le Lapin a quitté le Duke ? Cecil Taylor !" (p.29) "Le juke box bourdonnait tout bas au rythme délicatement érotique du Misty d'Erroll Garner" (p.107) "En lisant Down Beat, secoua tristement la tête. Presque tous les géants ont disparu […] Qui soit seulement digne de porter l'instrument de Coleman Hawkins. Ou de lester Young. Ou de Coltrane. Personne. Une bande de minables qui ont étudié la composition à Yale ou autre part. Mais les géants ! Qui est-ce qui était qualifié pour leur accorder des diplomes à eux ?" (p.124) "J'ai dégotté un Billie Holiday que je n'avais pas" (p.146) "Si je ne laisses pas de mot, tout est à toi. Sauf les disques de Billie Holiday. Ils sont pour le bébé" (p.189) "Je n'aurais pas trouvé un Billie Holiday de Storyville. George Wein's Club à Boston ?" (p.221) "J'avais mes cassettes. Billie, Prez, les Big Ben, tu sais. Et la radio donnait de l'assez bonne country. Il doit y avoir du noir dans ce Merle Haggard […] Tout était aussi frais, aussi savoureux qu'un solo d'alto de Benny Carter" (p.277-278).
Pas musical, mais sage: " Quand on dépense de l'argent pour bouffer, qu'est-ce qui reste ? Mais si on achéte un livre où un disque".
Voir aussi du même auteur #0008 "Le diable et son jazz" en cliquant ICI

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