#0054 Charlotte CARTER


Poète afro-américain, Charlotte Carter vit à New York et enseigne la création littéraire à Rutgers University. Elle participe à des revues et travaille comme correctrice dans une maison d'édition. Elle a vécu à Chicago, au Canada, en Afrique du Nord et en France. Elle est passionnée depuis toujours par la littérature policière
CARTER Charlotte, A la baguette (Drumsticks), 2000, Bourgois Policiers 2000, Trad. Michel Doury
D'abord, tous les chapitres ont des titres de standards jazz. Puis, c'est une histoire policière qui finit bien pour notre héroine Nanette, jeune saxophoniste noire.
Notes: "D'un ton agressif, j'ai demandé: -Qui a dit du mal de Charlie Rouse ? Bon Dieu, je ferai la peau au premier qui dira du mal de Charlie Rouse !" (p.7) "Voilà qui ne m'était jamais venu à l'idée, The topless lady saxophonist. Je serais certaine d'avoir ma place dans les annales du jazz" (p.16) "J'ai préparé le diner en écoutant le Lady Day / Lester Young que je préfère, et j'ai repassé This year's kisses deux ou trois fois" (p.23) "Un vieux monsieur bien propre apparemment porté sur le martini m'a fait jouer Save your love for me trois fois de suite" (p.28) "Pas du tout le style des clubs enfumés où Monk, Charlie Rouse, Art Tatum ou Max Roach (ajoutez le nom qu'il vous plaira) ont accédé à la gloire" (p.35) "J'ai attaqué avec Blue gardenia […] J'ai enchainé avec Gone with the wind et Street of dreams […] J'ai joué What's new, Just friends, Prelude to a kiss […] Elle voulait On the street where you live […] J'ai joué Imagination pendant qu'il s'occupait de deux clients, et quand j'ai attaqué Out of this world, il a applaudi" (p.60-61) "J'ai fini par lui raconter que je jouais du saxophone dans la rue, ce que bien entendu mon papa et ma maman ignoraient" (p.105) "Huit lamentations d'Abbey Lincoln, avec un bouleversant Love for sale" (p.126) "Mon café à la main, j'ai écouté Charlie Rouse dans Japanese folk song. Je me suis dit que j'allais changer le CD avant d'en arriver à l'hymne Blessed assurance (encore que sur l'étiquette on lise This is my story, This is my song) […] Et il faudrait davantage de courage que pour simplement entendre This is my story, ou I'll be seeing you, ou encore We'll be together again" (p.137) "J'ai eu droit à une version débile de Laura, puis à un pot-pourri du malheureux Jo Stafford (sic ! Je ne savais pas que c'était un homme! C'est bien imité !), ensuite aux Ray Coniff Singers dans Dontcha go 'way mad" (p.183) "Le CD qui m'obsédait à l'époque, Jimmy Scott. Il était vieux maintenant et cette voix étrange et surnaturelle le montrait assez. Il avait consacré son talent à un bizarre répertoire -comme Sorry d'Elton John." (p.244).
Aussi cités: Nancy Wilson, Stevie Wonder, Johnny Cash, Clifford Brown, Sarah Vaughan, Whitney Houston, Della Reese, Sammy Davis, Harry Belafonte, John Coltrane, Edith Piaf, Wynton Marsalis, Thelonious Monk, Big Mama Thornton, Fats Domino, Johnny Ace, Irma Thomas, Etta James, Rolling Stones, Barry White, Dexter Gordon.
Special Littérature et Jazz: "Emprunté à la bibliothèque une anthologie de Langston Hughes et une petite édition reliée en cuir de Cane, par Jean Toomer." (p.87).

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