#0025 - Antonio MUNOZ MOLINA
MUÑOZ MOLINA Antonio, L'hiver à Lisbonne (El invierni en Lisboa), 1987, Seuil 2001, Trad. Philippe Bataillon
Dans une chambre d'hotel de Madrid, un pianiste de jazz raconte par bribes, à un ami, l'histoire de son amour pour une femme. Une grande partie du récit se situe dans des clubs de jazz: le Lady Bird, le Satchmo et l'on voit régulièrement jouer le trio du pianiste mais on ne les entends jamais. On ne sait pas ce qu'ils jouent ni comment. Celà vient sans doute du fait que le narrateur avoue ne rien connaître au jazz !
Notes: "Je devrais être un Noir, jouer du piano comme Thelonious Monk" (p.25) "il se déclarait fanatique de jazz, d'Art Tatum […] le jazz comme le flamenco est la passion d'une minorité" (p.77) Stormy weather […] Allons au Lady Bird. Je veux que tu me joues ce morceau, Toutes les choses que toi tu es (sic ! Bravo Monsieur le Traducteur !)" (p.106) Fly me to the moon […] En jouant, ils échafaudaient de resplendissantes architectures translucides qui tomberaient en ruine, comme de la poussière de verre, ou bien ils établissaient de longs espaces de sérénité qui voisinaient avec le pur silence, puis se hérissaient à l'improviste au point de blesser l'ouïe et de l'entourer d'un labyrinthe de dissonance et de cruauté. (sic ! Alors là, il n'y connait peut être rien au jazz mais il a de l'imagination et du vocabulaire, ou des revues de jazz (pas de noms !) dans lesquelles il a trouvé ce chef d'oeuvre descriptif !) […] Just one of those things, Alabama song" (p.147).
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