#0002 - James Lee BURKE
BURKE James Lee, Dans la brume électrique avec les morts confédérés (In the electric mist with confederate dead), 1992, Payot 1995, ReEd. Rivages Noir N°314, Trad. Fredy Michalski
Notes: "Elle adorait la musique Zydeco et elle s'était rendue au rade à musique pour écouter Sam Hogman Patin jouer de son harmonica et de sa douze-cordes de blues style bottleneck" (p.34) "Hogman ressera la clef d'une nouvelle corde qu'il venait de monter sur sa guitare […] Il avait enfilé trois picks en acier sur les doigts et jouait une progression de blues le long du manche. Il écrasait les cordes sur les barrettes, de sorte que le son continuait à se réverbérer à travers le bois sombre après qu'il eut pincé les cordes au moyen de ses picks. Puis il resserra à nouveau la clef et posa le gros ventre cintré de sa douze-cordes sur sa cuisse" (p.105) "Au milieu de tout ça, Hogman Patin était assis sur une caisse retournée, sa guitare à douze cordes posée sur ses cuisses croisées. Il s'était habillé comme un musicien nègre des rues du 19ème siècle, hormis un chapeau de cow-boy blanc en paille planté à l'oblique sur le crâne. Les picks argentés à sa main droite couraient sur les cordes pendant qu'il chantait" (p.219) "Sélectionnait un vieux disques de Clifton Chenier, Hey 'tite fille" (p.277) "Son complet blanc luisait d'un reflet mauve électrique sous les projecteurs de la rampe de sol, et la surface noire et lustrée de sa douze-cordes clignait de reflets minuscules. Lorsqu'il souffla dans l'harmonica attaché à un bracelet métallique à son cou et se mit à faire rouler les picks d'acier dont ses doigts étaient garnis en attaquant un blues en mi majeur, la foule se mit à geindre à l'unisson […] Hogman chantait un homme qui avait vendu son âme pour un Stetson sang-de-bœuf qu'il venait de perdre lors d'une partie de craps. Stagolee." (p.350) "Je m'avais trouvé une grosse guitare Stella à douze cordes" (p.355).
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