#0007 - Julie SMITH


Peu de citations jazz mais la musique est toujours présente. L'action se déroule pendant le Festival, au cœur du Festival, avec les acteurs du Festival.
SMITH Julie : Funérailles à la Nouvelle Orleans (Jazz funeral), 1993, J'ai Lu 1999, Trad. Isabelle St Martin
Notes: "Steve Steinman était venu assister à l'une des plus grande fêtes du pays: le New Orleans Jazz And Heritage Festival" (p.8) "Il voulait même y transférer le sanctuaire de Preservation Hall, cette boite ancestrale de Royal Street où l'on s'asseyait sur des bancs pour écouter des vétérans jouer les grands classiques sans micros" (p.15) "Quelle voix extraordinaire! […] On dirait Janis Joplin […] elle reviendrait en vedette au Festival Du Jazz […] elle interpréterait la chanson de Janis qu'elle préférait: Get it while you can […] Janis aussi était morte jeune. Mais quelle vie bien remplie ! Elle avait fui son trou perdu au fin fond du Texas […] ces sons rauques arrachés aux tripes de la chanteuse (Ccrrryy, baaaaaaby ! ou Tttttrrrrrryyyyyyyyy just a little harder!) […] Elle connaissait Etta et Irma, Bessie Smith, Billie Holiday, toutes les grandes chanteuses de blues […] Mais elle ne se serait jamais doutée qu'une Blanche puisse exprimer de telles émotions. Ti-Belle chantait bien […] Pourtant, la puissance de Janis, ce total abandon, ce feeling c'était quand même autre chose" (p.53-55) "La Nouvelle Orleans regorgeait de familles de ce genre, les Neville, Marsalis, Batiste, Thomas, Lasty et autres Jordan qui vivaient là par et pour la musique […] la mère vous préparait de bons grands plats de haricots rouges en chantant Amazing grace avec une telle conviction que les automobilistes s'arrêtaient en pleine rue pour l'écouter" (p.56-57) "On n'a qu'a jouer Jambalaya […] Melody prit son souffle et entonna: Jambalaya, crawfish pie, filé gombo" (p.61) "Il s'était assis au piano à coté d'elle et avait entonné Brickyard blues […] avait enchainé presque instinctivement sur Ball and chain de Janis Joplin […] Melody aurait volontiers pris une autre chanson de Janis, Turtle blues […] ils s'étaient mis d'accord sur une valeur sure, Something's got a hold on me, suivi de Turtle blues" (p.327) "Dans les enterrements jazz, on chantait des gospels pour la veillée funébre et sur le chemin du cimetière. En rentrant, c'était plus gai, on se réjouissait avec Oh when the saints et Didn't he ramble" (p.352) "Quand ils quittèrent le cimetière, les musiciens jouèrent Oh when the saints puis s'échauffèrent un peu et embrayèrent sur du rock" (p.378).

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